Google buzz: to buzz or not to buzz?

22 02 2011

Alors que je viens à peine de m’adapter convenablement au site de microblogging Twitter, – lire ici que je suis littéralement accro et que j’en fais la promotion constante auprès de mon réseau social – j’entends maintenant parler de Google Buzz, lancé le 9 février 2010. Après les posts et les tweets, voilà qu’on peut désormais envoyer des buzz. Les discussions sur ce nouveau concurrent sont variées et les opinions, très départagées. Est-ce une menace pour Twitter ou Facebook? Est-ce qu’il va vraiment créer un buzz? Commençons par une question élémentaire : mais qu’est-ce que Google Buzz?

Une image vaut 1000 mots, ce vidéo en vaut bien plus. Puisque loin de moi l’idée d’écrire une thèse sur ce qu’est ce réseau social, voici en 1 :56 minute ce qu’est Google Buzz.

Deux jours après le lancement, Todd Jackson, Product Manager de Gmail et de Google Buzz, écrivait un billet annonçant que plus de 9 millions de buzz avaient été envoyés depuis le lancement et 200 buzzs/minute avaient été envoyés à partir de téléphones mobiles à travers le monde. Pas pire le début.

En guise de comparaison avec les autres réseaux sociaux, le billet Facebook vs Twitter vs Google Buzz : les chiffres remis en perspective publié sur Web Sourcing m’a permis de constaté ceci :

  • Twitter : 600 tweets/ seconde
  • Facebook : 700 statuts/ seconde (sans compter les commentaires et autres activités)
  • Google Buzz : 55 buzsz/seconde

Bien sûr, ces chiffres sont à considérer avec parcimonie puisqu’ils datent de février 2010 – les réseaux sociaux évoluent plus vite que la lumière – et que Google Buzz venait tout juste d’être lancé. Tout de même, Google Buzz s’est taillé une petite place parmi les géants.

Not to buzz

Quelques semaines après son lancement, plusieurs constats ont été posés à tête reposée. Un point noir au tableau a été rapporté par plusieurs : le manque d’originalité du contenu. Une étude menée par PostRank a permis de démontré que plus de 60% du contenu partagé sur Google Buzz provient de Twitter : les utilisateurs ont redirigé automatiquement leur tweets sur Google Buzz. Selon moi, l’utilité de Google Buzz est donc remis en question.

To buzz

D’autres constats sont plutôt positifs, tel que celui de Jamie Pert, blogueur sur les technologies pour Product Reviews.Celui-ci pense que le fait que Google Buzz intègre une plateforme directement au service de messagerie Gmail est un argument unique susceptible de plaire aux usagers.

To buzz and Not to buzz

Certains constats sont également mitigés – avec raison -, tel que celui de Jeremiah Owyang, stratège web. Celui-ci a dressé un tableau comparatif entre Google, Facebook, MySpace et Twitter, pointant leurs forces et faiblesses selon divers critères. Les constats pour Google Buzz sont que celui-ci peut devenir très puissant s’il intègre les autres applications de Google et qu’il a un rôle d’agrégateur de contenu intéressant, mais qu’il est arrivé un peu trop tard face à la concurrence déjà installé.

Bref, différents blogueurs se sont positionnées en affirmant que Google Buzz ne pourra jamais rattraper Facebook et Twitter et que ce n’est pas une menace réelle. À mon humble avis et du haut de mon statut d’étudiante en marketing, je crois que si on sent autant le besoin d’affirmer haut et fort que Google Buzz n’est pas une menace, c’est justement parce qu’il en est une! Selon moi, il ne rattrapera pas les deux géants des réseaux sociaux, mais les fera certainement trembler un peu. Et vous, quelle est votre prédiction pour Google Buzz?

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Une réponse

22 02 2011
Annie

Très intéressant comme article! Je ne connaissais même pas l’arrivée de ce nouveau joueur dans le « marché » des médias sociaux.
Mon avis: Google copie tout ce qui est nouveau et qu’il ne possède pas déjà! Récemment, Google disait vouloir partir une plateforme à la Groupon, simplement parce que ce dernier n’a pas voulu se faire acheter par Google lui-même… Un peu pathétique! Par contre, Facebook et Twitter ont une très bonne longueur d’avance et les internautes sont déjà très habitués à ces plateformes. Je doute que Google perce dans ce domaine.
Bonne semaine,
Annie

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